Retour à la partie précédente : I. Oaxaca de Juárez, ville bohème, ville révoltée
II. L’effervescence des calendas
La ville rebelle de Oaxaca de Juárez est aussi un lieu où l’on aime faire la fête. Comme le résume si bien Octavio Paz, lauréat du prix Nobel de littérature en 1990, dans son ouvrage Le labyrinthe de la solitude, les fêtes permettent d’oublier le temps d’un instant les difficultés du quotidien. C'est le moment idéal pour célébrer le bien et prier pour que le mal ne revienne pas.
Certains avancent masqués pour devenir une autre personne, se laissant aller sans se soucier des classes sociales qui régissent les interactions courantes. Une sorte d’échappatoire où les apparences prennent le dessus sur tout le reste. « Cœur passionné dissimule sa tristesse », pour reprendre les paroles d’une chanson populaire.
Élément fondamental des festivités, des calendas sont célébrées dans les rues régulièrement. Hommes et femmes se réunissent devant une église dont le Saint est mis à l’honneur, vêtus d’habits traditionnels. On se rassemble, on se retrouve, on partage de la nourriture, on trempe nos lèvres dans du mezcal. L’occasion de renouveller et renforcer les liens familiaux, communautaires et personnels. Les touristes, dont je fais partie, s’occupent d’immortaliser ce moment de joie entre des fidèles partageant les mêmes croyances.
Je ne suis pas seul pour assister à ce spectacle. Sur Couchsurfing, Sinuhé Gerardo, un local très actif, à proposé aux touristes de découvrir la magie d’une calenda à ses côtés. Sa page Instagram met en lumière la richesse des vêtements, du maquillage et des décors dans l’état de Oaxaca.
Suite de l’épisode (cliquez sur les images pour accéder à la suite)
III. Dégustation de mezcal, le ventre vide…
© Sébastien Roux
III. Coupé du monde à Capulàlpam
© Sébastien Roux
IV. Les fantastiques alebrijes
© Sébastien Roux
V. Les champignons de la désillusion
© Sébastien Roux
VI. Surfer à Zipolite et Puerto Escondido
© Sébastien Roux
I. Oaxaca, ville bohème, ville révoltée
© Sébastien Roux
Texte © Sébastien Roux - Photo de couverture © Roman Llopez